Le chat, petite bête gracieuse mais au regard énigmatique, fut, tour à tour, une divinité chez les égyptiens, un sorcier au Moyen Age, un compagnon de jeu pour les enfants qui l’appellent Raminagrobis ou Pussy cat, le Chat Botté, Gros minet et autres Aristochats. Mais, pour les zoologues, il est d’abord un félin, tout comme le tigre, ou encore le chat du désert.
Les Egyptiens domestiquèrent le chat, il y a très longtemps, peut-être pour ses dons exceptionnels de chasseur de rongeurs. De nos jours, il existe un grand nombre de races de chats domestiques utilisées comme animaux de compagnie. Voyons les plus connues.
Le chat européen : c’est la race la plus répandue. Elle comprend plusieurs sous-races d’aspect très caractéristique, comme le chat tigré, le tigré à poitrine blanche et le chat tricolore.
Le siamois : originaire de Thaïlande ; son museau et l’extrémité de ses pattes sont brun foncé, tandis que ses yeux sont bleus. Il est plutôt mince et élancé.
L’abyssin : selon certains experts, ce serait la "version moderne" du chat sacré égyptien. Ses oreilles sont longues, ses yeux obliques ; il est mince, son pelage est brunâtre, finement moucheté.
Le persan : c’est le représentant le plus illustre des chats à poil long. On l’appelle aussi chat angora. Il en existe plus de trente variétés, chacune étant caractérisée par la couleur du poil et celle des yeux.
A la différence de nombreux animaux dont l’ancêtre sauvage a disparu, les chats sauvages sont encore aujourd’hui largement répandus. Il en existe plus de vingt espèces sur tous les continents, à l’exception de l’Amérique du Nord et de l’Australie. Voyons les plus connues.
Le chat sauvage européen : il ressemble beaucoup, en plus grand et en plus massif, au chat tigré dont il est peut-être l’ancêtre. C’est un redoutable prédateur qui vit surtout dans les forêts d’une grande partie de l’Europe et de l’Asie Mineure.
Très commun au Moyen Age, il s’est raréfié au XIXème siècle. En France, on le trouve encore aujourd’hui dans les forêts du Nord-Est ainsi que dans certaines régions des Pyrénées.
L’ocelot : c’est un grand chat sauvage répandu dans les forêts d'Amérique Centrale et d’Amérique du Sud où il chasse surtout les mammifères de petite taille. Son pelage est couvert de taches allongées, bordées de noir, sur un fond brun jaunâtre. On le chasse pour sa fourrure.
Le margay : proche parent de l’ocelot, il s’en distingue par sa taille, plus petite, et par son pelage marqué de taches simples. On le trouve dans les forêts de l’Amérique Centrale et dans le nord de l’Amérique du Sud.
Le chat de Temminck ou chat doré dAsie : c’est un grand chat de l’Asie tropicale, caractérisé par son poil doré uni.
Le chat manul ou chat de Pallas : très répandu dans les steppes d’Asie, il possède un poil d’une longueur exceptionnelle. On pense que cette espèce, éventuellement croisée avec des races domestiques, aurait donné la naissance au fameux chat persan.
Le chat léopard ou Chat léopard du Bengale : c’est peut-être le plus beau de tous les chats sauvages. Très élancé, la tête petite, mais avec de grandes oreilles, il est à peu près de la taille d’un chat domestique. Il vit dans toute l’Asie tropicale, y compris dans l’archipel malais.
Bien que vivant, comme les chiens, dans l’intimité de l’homme, les chats domestiques conservent une indépendance incomparablement plus grande et redeviennent facilement sauvages. C’est peut-être pourquoi, au cours de 4 500 ans passés auprès de l’homme, le chat a souvent été considéré comme un animal sacré, magique ou démoniaque.
Les chats sont capables de rester à l’affût, immobiles et blottis, avec une patience infinie. Chasseurs nocturnes, le "diaphragme" de leurs yeux s’ouvre complètement dans l’obscurité ; leurs pupilles s’arrondissent, leur permettant de tirer tout le parti possible d’un faible éclairage. Les chats possèdent une ouïe remarquable, supérieure à celle de l’homme pour les hautes fréquences, c’est pourquoi ils sont surtout sensibles à l’appel d’une voix féminine.
Le chat sauvage est un animal timide, vivant discrètement au fond des bois. Il connaît peu d’ennemis naturels. Le renard évite prudemment ce félin aux griffes meurtrières. Mais l’hermine et la belette, en revanche, sont pour ses jeunes encore sans défense de redoutables prédateurs.
Les chats auraient jadis été accusés de sorcellerie, car on les considérait alors comme un des compagnons maléfiques des sorcières. Auparavant, les Egyptiens de l’Antiquité l’avait divinisé : leur déesse, Bastet, était représentée avec une tête de chat (ci-contre).
1. 18/07/2011
je ne savais pas tout ca sur les chat COOL!X1000
2. 25/08/2008
superbe site sur les matous bravo
bonne continuation
3. 06/05/2008
hello coucou c'est de nouveau moi.
Je viens de l'ire cet article et comme les autres je le trouve super bien fait.C'est tout simplement genial.
4. 01/05/2008
Je confirme que meme un chat domestique garde son indépendance et son caractere ,il suffit de s'assoir a sa place,il commence par te regarder , si tu me bouges pas tu as droit a un petit coup de patte et si tu n'as encore compris tu as droit a une petite morsure, mais en géneral si tu lui laisses sa place quelques minutes aprés il vient ronronner pres de toi.