Berlioz

Un hommage au magnifique Berlioz, parti lui aussi bien trop tôt. Corinne a voulu lui dédier ce texte.

Ton arrivée en mars 1996 a été un rayon de soleil dans la vie de notre famille

Et aujourd'hui, c'est la mort qui nous sépare, et elle n'est rien..

Tu es seulement parti au Paradis des Chats

Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours

Miaule comme tu l'as toujours fait

N'emploie pas un ton différent, je t'entends

Ne prends pas un air solennel ou triste

Continue à te comporter comme tu l'as toujours fait et fais-moi tes cabrioles

Pense à moi comme je pense à toi tous les jours, tu es en moi

Que ton nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre

La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié

Elle est ce qu'elle a toujours été : le fil n'est pas coupé

Pourquoi serais-tu hors de ma pensée ? Simplement parce que tu es hors de ma vue ?

Tu n'es pas loin, juste de l'autre côté du chemin

Tu vois, tout est bien, tu ne souffres plus mais nous manque horriblement, surtout à moi

Même Charly te cherchait, et je crois que tu lui manques aussi, j'ai l'impression qu'il se sent seul

La maison est vide, triste, plus rien ne bouge, plus que des souvenirs

Si je pouvais d'ici te voir au milieu de tes copains !

Si je pouvais voir se dérouler sous tes yeux les horizons et les champs éternels, les nouveaux sentiers où tu marches, je n'hésiterai pas un instant, j'irai courir vers toi, te prendrai dans mes bras, te couvrirai de baisers !...

Berlioz, mon bébé, je n'oublie pas nos jeux, nos coups de boule de caresse, nos regards, notre complicité, nos courses dans le jardin, et tu sais, je t'aime et t'aimerai toujours